La Roumanie a également le taux le plus élevé de jeunes qui ne travaillent pas ou ne suivent pas de formation.
Un quart de la jeunesse roumaine (25,4%) souffre de graves privations matérielles et sociales, selon Eurostat.
Il s’agit du taux le plus élevé de l’Union européenne et plus de quatre fois la moyenne de 6 % pour l’ensemble des 27 pays du bloc.
La privation matérielle et sociale sévère est décrite comme un manque forcé d’éléments nécessaires et souhaitables pour mener une vie adéquate.
Les jeunes âgés de 15 à 29 ans en souffrent s’ils sont incapables de répondre à sept critères sur 13, notamment la capacité à faire face à des dépenses imprévues, à maintenir suffisamment chaud leur logement, à remplacer des meubles, des vêtements ou des chaussures usés, à avoir accès à une voiture pour un usage personnel, ou pour avoir une connexion internet entre autres.
Les sociologues affirment que cela est dû au manque de politiques sociales et d’emplois rémunérés. En 2022, la Roumanie avait également le taux le plus élevé de 15-29 ans qui ne travaillaient ni ne suivaient d’études ou de formation, soit 19,8 %, bien au-dessus de la moyenne de l’UE de 11,7 %.
La Bulgarie, avec 18,6 %, a le deuxième taux le plus élevé de l’UE, la Grèce arrivant en troisième position avec un taux de 14,9 %.
En revanche, le taux était inférieur à 3 % dans 12 États membres de l’UE : Slovénie, Autriche, Luxembourg, Croatie, Pologne, Tchéquie, Pays-Bas, Estonie, Malte. , Chypre, la Finlande et la Suède.