IDF tanks in the Gaza Strip

Jean Delaunay

De violents combats dans le sud de Gaza alors qu’Israël affirme avoir détruit le siège du Hamas

Les derniers développements de la guerre entre Israël et le Hamas.

De violents combats à Gaza

Des combats intenses ont été signalés samedi entre les forces israéliennes et les militants du Hamas.

Israël concentre son offensive militaire sur le sud de Gaza, notamment autour de la ville de Khan Younis. Mais il attaque aussi ailleurs.

Dans la ville de Gaza, les forces de défense israéliennes ont écrit sur X qu’elles avaient « éliminé des dizaines de terroristes » et que « des batailles ont eu lieu au cours desquelles d’autres terroristes ont été éliminés ».

Vendredi, le ministère israélien de la Défense a affirmé que ses troupes avaient réussi à localiser et démolir un appartement caché appartenant à Yahya Sinwar, le chef de l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza.

Un responsable de l’ONU a affirmé que les troupes israéliennes avaient ouvert le feu sur un convoi humanitaire revenant du nord de Gaza, endommageant un véhicule.

La violence s’étend également à l’ensemble de la région.

Des frappes israéliennes ont visé l’aéroport de Damas et des sites militaires syriens jeudi soir et tôt vendredi, causant des pertes matérielles, selon des sources syriennes.

Israël a lancé de nombreuses frappes en Syrie contrôlée par le gouvernement, ciblant souvent des groupes soutenus par l’Iran et soutenant le président Bashar Assad, bien qu’Israël reconnaisse rarement ces actions.

L’Afrique du Sud accuse Israël de génocide

L’Afrique du Sud a engagé une procédure devant la Cour internationale de Justice, accusant Israël de génocide contre les Palestiniens à Gaza et demandant une suspension immédiate des opérations militaires israéliennes.

Israël a rejeté avec véhémence ces allégations, les qualifiant de « diffamation sanglante » et affirmant que l’affaire manquait de fondement juridique ou factuel.

Israël a également accusé l’Afrique du Sud de coopérer avec le Hamas, le liant à l’attaque transfrontalière qui a déclenché le conflit en cours.

D’autres poursuites judiciaires ont été lancées contre les parties impliquées dans la guerre contre le Hamas en Israël.

En décembre, des groupes de défense des droits ont poursuivi le gouvernement britannique en justice pour ses exportations d’armes vers Israël, dans le contexte de la guerre catastrophique à Gaza.

Soutenues par le Centre international de justice pour les Palestiniens (CIJP), l’organisation palestinienne de défense des droits humains Al-Haq et le Global Legal Action Network (GLAN), basé au Royaume-Uni, souhaitent que Londres suspende immédiatement ses ventes lucratives d’armes à Israël, affirmant qu’il existe un « risque évident ». ils sont utilisés pour commettre des crimes de guerre.

Les civils de Gaza dévastés par la crise humanitaire

Mercy Corps a mis en garde contre la famine et la maladie à Gaza, attribuant la crise aux combats incessants et à l’insuffisance de l’aide humanitaire.

L’organisation affirme que les livraisons d’aide à l’enclave palestinienne assiégée sont insuffisantes, avec un demi-million de personnes confrontées à « une faim et une famine catastrophiques ».

Pendant ce temps, l’UNICEF a livré au moins 600 000 doses de vaccin à Gaza pour faire face à l’escalade de la crise sanitaire.

Le manque d’eau potable et de fournitures médicales de base sur le territoire a contribué à la propagation des maladies.

Plus de 16 800 nourrissons n’ont pas reçu les vaccins de routine et l’UNICEF, aux côtés de l’OMS et de l’UNRWA, s’efforce d’administrer les vaccins qui arrivent.

Des dizaines de milliers de vaccins contre des maladies comme la polio, la tuberculose, la rougeole et l’hépatite ont été confirmés par les autorités israéliennes en coordination avec l’UNICEF.

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