La clé de la renaissance des zones rurales japonaises pourrait-elle résider dans les anciennes traditions de construction ? L’Observatoire de l’Europe explore Miyama et Ōzu pour découvrir comment les demeures historiques peuvent contribuer à alimenter le tourisme durable.
Dans cet épisode d’Explore le Japon durable, la journaliste d’L’Observatoire de l’Europe Anca Ulea plonge dans la culture rurale de Miyama et d’Ōzu pour découvrir comment l’architecture traditionnelle stimule le tourisme et le développement économique.
L’une des caractéristiques du tourisme durable est de soutenir les communautés locales à travers des activités respectueuses de leurs coutumes et traditions.
À Miyama, Anca rencontre Haruo Nishio, l’un des derniers artisans à savoir construire des toits de chaume traditionnels japonais ; un savoir-faire vieux de 5 000 ans qui a récemment été inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.
Toranosuke, le fils de 25 ans de Haruo, fait sa part pour maintenir la tradition. Anca le rejoint pour un atelier Kayabuki afin d’en apprendre davantage sur ce précieux métier avant de passer la nuit dans une chaumière vieille de 150 ans que la famille gère comme chambre d’hôtes.
À Ōzu, Anca rencontre le coordinateur du développement durable d’un vaste projet de rénovation qui insuffle une nouvelle vie à la ville située au bord de la rivière Hiji.
Les bâtiments historiques d’Ōzu ont été transformés en hébergements et magasins de luxe, alors qu’une nouvelle vague de tourisme donne un coup de fouet à l’économie locale. Le projet a valu à Ōzu la première place dans la catégorie Culture et Tradition des Green Destinations Story Awards en 2023.
Anca revient sur son voyage lors d’une cérémonie du thé japonaise traditionnelle surplombant la rivière Hiji.
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