Chers compatriotes,
Depuis plus d’un an et demi, les Français se demandent si l’inflation va enfin ralentir sa folle course. Malgré les tentatives du gouvernement pour rassurer la population, les enseignes des supermarchés ne partagent pas du tout cette vision. Aujourd’hui, c’est avec une pointe de regret que je vous annonce une bien mauvaise nouvelle concernant l’inflation, selon le président des centres E. Leclerc. Les prix ne devraient pas baisser dans les semaines à venir. Mais qu’en est-il exactement ? Voyons cela ensemble.
La mauvaise nouvelle est donc tombée : non, les prix ne vont pas baisser prochainement. La reconquête de notre pouvoir d’achat d’avant la pandémie de coronavirus semble bien compromise, voire impossible selon le président des centres E. Leclerc. Il exprime un pessimisme certain, prévoyant une « très longue période » de hausse des prix malgré la baisse prévue de l’inflation alimentaire dans les mois à venir.
Sur le plateau de LCDI, Michel-Édouard Leclerc s’est expliqué en évoquant les perturbations liées à la situation en Europe de l’Est, à la crise de l’énergie, etc. Il anticipe un changement de modèle impactant fortement les prix. Selon lui, s’attendre à une baisse significative des prix relève de l’utopie.
Malgré ce constat alarmant, l’État peut jouer un rôle déterminant. En effet, selon Michel-Édouard Leclerc, l’État peut agir via des politiques de bonus et de malus, ainsi qu’en poussant les salaires pour compenser cette inflation durable. À court terme, le président des magasins E. Leclerc note tout de même que certains produits verront leur prix baisser dans les mois à venir, avant de citer des matières premières telles que le papier, l’aluminium et les céréales.
Enfin, méfiez-vous des fausses baisses de prix, avertissement du président du groupe Leclerc. Il met en garde contre la « shrinkflation », pratique visant à masquer la hausse des prix en réduisant les quantités, induisant ainsi en erreur le consommateur. Bien que marginale, cette pratique est récemment revenue sur le devant de la scène avec l’exemple de la chaîne de fast-food McDonald’s, accusée d’arnaquer les consommateurs en réduisant la taille du Big Tasty sans modifier son prix.
Bien que les nouvelles ne soient pas des plus réjouissantes, restons vigilants et conscients des enjeux qui nous attendent. À bientôt pour de nouvelles informations sur la consommation et notre pouvoir d’achat.
Restez avertis et consommez malin !
Votre spécialiste de la consommation,
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