Les ventes au détail ont augmenté en octobre alors que les acheteurs européens dépensent davantage

Milos Schmidt

Les ventes au détail ont augmenté en octobre alors que les acheteurs européens dépensent davantage

Eurostat a fait état d’une augmentation de 0,1% des ventes au détail dans la zone euro pour octobre, après trois mois de baisse.

Le volume des ventes au détail de la zone euro vient de passer en territoire positif et a augmenté de 0,1% en octobre par rapport au mois précédent, tandis que les ventes au détail dans l’UE ont augmenté de 0,3%, selon les chiffres publiés par Eurostat.

La légère hausse fait suite à trois mois consécutifs de déclin dans la zone euro et le réveil de l’optimisme pourrait être atténué par le chiffre annuel qui suggère que les ventes au détail ont diminué de 1,2% sur un an en octobre 2023 dans la zone euro et de 0,9% dans la zone euro. UE.

Les chiffres mensuels et annuels n’ont pas répondu aux attentes du marché de la zone euro.

La demande des consommateurs est restée modérée en raison de l’inflation élevée et des coûts d’emprunt élevés.

Dans la zone euro, les ventes de produits alimentaires, de boissons et de tabac ont diminué de 1,1 % en octobre par rapport au mois précédent, les ventes de carburants automobiles ont diminué de 0,8 % mais celles de produits non alimentaires ont augmenté de 0,8 %.

Le commerce en ligne a également bondi de 2,2%, après deux mois de baisse.

Parmi les plus grandes économies de la zone euro, les échanges commerciaux ont augmenté de 1,1% en Allemagne et de 2,4% aux Pays-Bas, mais ont diminué de 1% en France et de 0,4% en Espagne en comparaison mensuelle.

Ce que les analystes attendent pour les prochains mois

Les derniers chiffres de l’inflation montrent un ralentissement significatif de la hausse des prix à la consommation, mais les coûts d’emprunt élevés et le risque d’une nouvelle accélération de l’inflation maintiennent les attentes dans un territoire limité.

Ces chiffres ne suggèrent pas une reprise imminente des ventes, a déclaré Bert Colijn, économiste principal chez ING, dans son commentaire.

« Il est réaliste de s’attendre à un retournement de situation, mais son ampleur reste incertaine. L’évolution du marché du travail pourrait freiner la reprise des salaires réels que nous connaissons actuellement. Et avec l’incertitude économique croissante, le taux d’épargne pourrait à nouveau augmenter.

« La consommation globale des ménages devrait rester sous pression, au moins début 2024 », a ajouté Colijn.

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