La pause humanitaire de six jours devait expirer jeudi matin.
Le Qatar a confirmé que la trêve entre Israël et le Hamas serait prolongée d’un jour jusqu’à vendredi.
« Les parties palestinienne et israélienne ont convenu de prolonger d’un jour supplémentaire la trêve humanitaire dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, dans un communiqué.
La matinée a toutefois été marquée par une attaque à l’arme à feu de deux « terroristes » contre un arrêt de bus à Jérusalem, qui a tué deux personnes et en a blessé huit, dont cinq grièvement, selon la police israélienne. Les deux assaillants ont été « neutralisés ».
Le Hamas avait déjà annoncé jeudi matin que la pause humanitaire de six jours se poursuivrait pendant un jour supplémentaire, tandis que l’armée israélienne a déclaré que la trêve se poursuivait avec les négociations en cours.
Al-Ansari a déclaré que la trêve se déroulerait dans les mêmes conditions qu’avant : les activités militaires cesseraient, les otages seraient échangés contre des prisonniers palestiniens dans un rapport de trois pour un et l’aide humanitaire indispensable serait autorisée à affluer vers Gaza.
Il a ajouté que la trêve aurait lieu « dans le cadre de la médiation conjointe du Qatar, de la République arabe d’Egypte et des Etats-Unis ».
La trêve, entrée en vigueur vendredi pour quatre jours puis prolongée pour deux, a déjà permis la libération de 70 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens.
Une trentaine d’étrangers ou binationaux, pour la plupart des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés, en dehors de l’accord.
La trêve a permis à des centaines de camions transportant de l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza, dévastée par les frappes israéliennes.
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée lorsque le groupe militant palestinien a attaqué le sud d’Israël le 7 octobre. Quelque 240 personnes ont été prises en otage lors du raid, selon Israël.
En représailles, Israël a juré d’« anéantir » le Hamas et a commencé à bombarder sans relâche la bande de Gaza jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu temporaire soit conclu le 24 novembre.
Les deux parties se sont engagées à reprendre les combats dès l’expiration de l’accord.
