Les actionnaires de Metro Bank ont voté en faveur d’un accord de sauvetage visant à assurer son avenir alors que Barclays s’engage dans des négociations exclusives pour acquérir le portefeuille de prêts hypothécaires résidentiels du groupe.
Les actionnaires de Metro Bank ont voté en faveur d’un accord de sauvetage visant à assurer son avenir alors que Barclays s’engage dans des négociations exclusives pour acquérir le portefeuille de prêts hypothécaires résidentiels du groupe.
La nouvelle des négociations a été révélée lorsque les actionnaires de Metro Bank ont accepté un accord portant sur un nouveau financement de 325 millions de livres sterling (374 millions d’euros) et le refinancement de 600 millions de livres sterling (691,5 millions d’euros) de dette.
Les propositions ont été adoptées avec plus de 90 % des actionnaires votant en faveur lors d’une réunion lundi.
Cette levée de fonds permettra au milliardaire colombien Jaime Gilinski Bacal de devenir actionnaire majoritaire du groupe avec une participation de 53%.
Pourquoi Metro Bank a-t-elle besoin d’aide ?
Pendant ce temps, Metro Bank serait en pourparlers avec Barclays pour vendre son portefeuille de prêts hypothécaires résidentiels, d’une valeur de 3 milliards de livres sterling (3,45 milliards d’euros). Sky News a annoncé avoir entamé des discussions avec Barclays pour se débarrasser de son portefeuille dans le cadre de la stratégie visant à renforcer sa position financière.
Metro Bank, lancée en 2010 au Royaume-Uni, a été confrontée à un certain nombre de défis ces dernières années après un scandale comptable en 2019, qui a conduit au départ de certains hauts dirigeants, dont le fondateur de la banque.
La confiance des investisseurs a été affectée par l’avenir incertain de la banque, ses actions ayant chuté début octobre. Mardi 28 novembre, au moment de la rédaction de cet article, son titre était en baisse de 3,80 %.
Barclays étudie également la possibilité d’acquérir les activités bancaires de Tesco, comme l’a rapporté Reuters plus tôt ce mois-ci.
