Grenoble est la dernière ville française à mettre en place des mesures de contrôle des loyers, rejoignant Paris, Lyon et Bordeaux.
Grenoble sera autorisée à mettre en œuvre des mesures de contrôle des loyers, suite aux demandes de longue date des autorités de la ville, a annoncé lundi le ministère français en charge du logement.
« Le gouvernement a annoncé la mise en place de l’encadrement des loyers dans la métropole grenobloise. Un décret ouvre la possibilité d’un encadrement des loyers afin de maîtriser la hausse des loyers et de protéger le pouvoir d’achat des locataires locaux », indique le ministère dans un communiqué.
« Pour que l’encadrement des loyers soit efficace, un arrêté préfectoral fixant le niveau maximum des loyers sera pris courant 2024 », ajoute-t-on.
Des plafonds de loyer, qui interdisent aux propriétaires de louer un bien au-dessus d’un loyer de référence (sauf exceptions), sont déjà en vigueur dans des villes françaises comme Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier et Bordeaux.
Ils seront bientôt déployés dans 24 communes du Pays basque français, dont Biarritz et Bayonne.
Les mesures dans tout le pays sont actuellement appliquées à titre « expérimental » et devraient prendre fin en 2026, prélude possible à leur inscription dans la loi.
La ville de Grenoble, dirigée par son maire Vert Eric Piolle, réclame depuis plusieurs années un contrôle des loyers, mais le gouvernement a refusé jusqu’à présent, arguant que le marché immobilier n’y était pas suffisamment tendu pour justifier sa mise en œuvre.