Les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l’Union européenne sont parvenus jeudi à un accord sur un texte législatif clé sur la restauration de la nature et la biodiversité, qui avait buté sur la question de l’agriculture en particulier.
La loi sur la restauration de la nature obligera les États membres à mettre en œuvre des mesures visant à restaurer la nature sur au moins 20 % des zones terrestres et marines de l’Union d’ici 2030 et sur tous les écosystèmes nécessitant une restauration d’ici 2050.
« Pour atteindre ces objectifs, les pays de l’UE doivent restaurer en bon état au moins 30 % des types d’habitats couverts par la nouvelle loi d’ici 2030, puis atteindre 60 % d’ici 2040 et 90 % d’ici 2050 », selon un communiqué de l’Union européenne. Parlement.
Pascal Canfin, président de la commission environnement du Parlement, a déclaré sur X (anciennement Twitter) que « nous pouvons être fiers de ce résultat historique, qui définit des règles ambitieuses et réalisables pour tous ».
Teresa Ribera Rodriguez, ministre espagnole de la Transition écologique, qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’UE, s’est également qualifiée de « fière » de cette loi, « la première du genre ».
La Commission européenne a déclaré dans un communiqué qu’elle « se félicite » de l’accord, arguant qu’une fois son adoption finalisée, il constituera « une contribution essentielle à l’atteinte de la neutralité climatique d’ici 2050 » et augmentera « la préparation et la résilience de l’Europe aux effets de changement climatique ».
La Commission européenne avait proposé le texte en 2022. Le plus grand parti au Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE) de droite, avait tenté de le faire abandonner plus tôt, en 2023.