GB News, une chaîne de télévision qui n’est pas étrangère aux controverses, se dit fière que l’homme politique en disgrâce rejoigne leur « famille ».
L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson devrait rejoindre l’année prochaine la chaîne conservatrice GB News, où il jouera un « rôle clé » dans la couverture des prochaines élections britanniques et américaines.
Boris Johnson, 59 ans, a démissionné de son poste à l’été 2022 après une série de scandales, notamment des soirées à Downing Street en violation des règles anti-covid.
Il rejoint sur la chaîne plusieurs personnalités du Parti conservateur, qui se présente comme le porte-drapeau de la « liberté d’expression ».
Johnson présentera une série de programmes qui « exposeront la puissance de la Grande-Bretagne à travers le monde », a annoncé vendredi la chaîne.
« GB News est une chaîne rebelle avec une audience fidèle et croissante », a déclaré Boris Johnson, se disant « ravi » à l’idée de livrer « ses opinions franches sur les affaires mondiales ».
Le directeur éditorial de la chaîne, Michael Booker, a évoqué l’« immense » fierté de la chaîne que Boris Johnson, « le Premier ministre le plus influent de notre génération » et « un journaliste incroyablement talentueux », rejoigne la « famille » de GB News.
Après sa démission de son poste de député en juin après qu’une enquête ait conclu qu’il avait menti au Parlement dans ses explications sur le « partygate », Boris Johnson s’est remis à l’écriture en tant que chroniqueur pour le conservateur Daily Mail, en plus de ses activités lucratives de conférencier.
Avant de se consacrer à la politique, comme maire de Londres et dans plusieurs gouvernements, Boris Johnson a débuté comme journaliste stagiaire au Times. Il a été rapidement licencié pour avoir fabriqué des devis.
En 1989, il devient correspondant à Bruxelles du Daily Telegraph, où il scrute les institutions européennes, avant de devenir chroniqueur politique à Londres pour le quotidien conservateur ainsi que pour le magazine The Spectator.
Habitué des polémiques depuis son lancement en juin 2021, GB News a été pointé du doigt à plusieurs reprises par le régulateur britannique des médias, l’Ofcom, pour manquements à son devoir d’impartialité.