L’opération policière de mercredi à Bruxelles intervient une semaine après qu’un extrémiste islamiste a abattu deux Suédois et en a blessé un troisième dans la capitale belge.
Les tensions sécuritaires étaient vives mercredi à la veille du sommet de l’Union européenne à Bruxelles, la police ayant lancé une recherche pour retrouver un homme qu’elle souhaitait interroger suite à des informations faisant état de menaces non précisées.
Le parquet de Bruxelles a déclaré plus tard que les autorités avaient arrêté un homme dans cette affaire et vérifiaient son identité.
L’opération de police a eu lieu une semaine après qu’un extrémiste islamiste a abattu deux Suédois et en a blessé un troisième dans la ville. Les autorités ont indiqué que le suspect tunisien était décédé à la suite d’une opération policière visant à l’arrêter.
La recherche de l’homme recherché en relation avec les menaces non précisées intervient à la veille du sommet de deux jours de l’Union européenne, qui débute jeudi à Bruxelles, où les 27 dirigeants de l’UE discuteront, entre autres, de la guerre entre Israël et le Hamas.
Les meurtres de la semaine dernière ont mis en lumière les inefficacités du gouvernement et de l’appareil judiciaire, qui ont permis au suspect de se déplacer librement à Bruxelles, même si la Tunisie avait activement demandé son extradition. Le ministre de la Justice a démissionné à la suite de l’incident du week-end dernier.
Depuis l’attaque, le niveau d’alerte terroriste en Belgique a été élevé au deuxième niveau le plus élevé, ce qui signifie que la menace est considérée comme « sérieuse ».
Le parquet fédéral a également annoncé mercredi avoir arrêté un suspect possédant le fusil semi-automatique qui a servi à tuer les deux Suédois. Il sera interrogé plus tard mercredi avant qu’une décision concernant son arrestation ne soit prise.