Culture Re-View : Cinq films incontournables sortis ce jour-là

Jean Delaunay

Culture Re-View : Cinq films incontournables sortis ce jour-là

Ce jour-là, au fil des décennies, de très bons films sont sortis. Voici notre aperçu, au cas où vous voudriez marquer quelques anniversaires…

Il semblerait que les films sortis le 26 octobre soient généralement plutôt bons.

Nous remontons quatre décennies et faisons cinq sauts de 10 ans pour revenir sur nos favoris…

Le terminateur

(Sortie : 26 octobre 1984)

Le terminateur
Le terminateur

Le film phare de James Cameron Le terminateur n’a peut-être pas été un énorme succès dans les salles de cinéma, mais il était tellement culte en vidéo domestique qu’il a donné naissance à une franchise cinématographique très lucrative.

Le film original a été inspiré par les œuvres de Harlan Ellison et se joue comme un film d’horreur et un film d’action de science-fiction. Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas encore eu le plaisir, Linda Hamilton incarne Sarah Connor, une serveuse qui ne se rend pas compte qu’elle a été marquée à mort par un robot high-tech venu du futur, interprété par Arnold Schwarzenegger. Arrive Kyle Reese (Michael Biehn), un soldat du futur qui tente de lui sauver la vie pour que son futur fils, chef de la rébellion, puisse naître.

À ce jour, les effets pratiques continuent d’impressionner, masquant à quel point cette épopée était une production à petit budget. Et le T-800 d’Arnie reste une figure emblématique du monde du cinéma. De plusieurs façons, Le terminateur est le film qui a donné à Schwarzenegger la réputation d’être un grand acteur à jouer dans des films d’action, n’ayant joué que dans une poignée de films à moitié réussis et deux films de Conan avant sa grande pause en 1984. Puis vint Commando, Prédateur, L’homme qui court, Rappel total, Vrais mensonges

À ce jour, Le Termainateur n’est dépassé que par celui de 1991 Terminator 2 : Jour du Jugement dans la franchise, les quatre autres films de la série s’étant révélés soit horribles (Terminateur Genisys), nul (Terminator : Destin sombre), très légèrement sous-estimé (Salut Terminator) ou tout simplement oubliable sans cette fin profondément déprimante (Terminator 3 : L’avènement des machines).

Le Roi Lion II : La fierté de Simba

(Sortie : 26 octobre 1998)

Le Roi Lion II : La fierté de Simba
Le Roi Lion II : La fierté de Simba

Directement en vidéo ou non, c’est une superbe suite inspirée de Roméo et Juliette qui est meilleure qu’elle n’avait le droit de l’être. Et nous n’entendrons pas un mauvais mot à son encontre.

Donnie Darko

(Sortie : 26 octobre 2001)

Donnie Darko
Donnie Darko

Sombre… Plus sombre… Darko.

Donnie Darko était le premier film du scénariste-réalisateur Richard Kelly, et c’est à peu près la seule bonne chose qu’il a faite depuis.

Malgré sa sortie modeste, la comédie inventive de science-fiction et de pitch black est devenue un succès culte, donnant aux téléspectateurs de quoi réfléchir avec son aventure de voyage dans le temps incroyablement efficace centrée sur la question du prédéterminisme. Cela a lancé la carrière de Jake Gyllenhaal, a mis un cachet autoréférentiel sur les derniers jours de Patrick Swayze et nous a donné des éléments hallucinatoires puissamment sinistres avec Frank le lapin – qui est toujours un incontournable d’Halloween lorsqu’il s’agit d’un masque effrayant décent.

Suspirie

(Sortie : 26 octobre 2018)

Suspirie
Suspirie

J’ai parlé assez lyriquement du brillant remake de Luca Guadagnino du classique de l’horreur giallo de Dario Argento.

Le film sauvagement élégant et enivrant fête ses cinq ans cette année, et il reste tout ce qu’un remake devrait être : frais, inventif et stimulant. En fait, les années 2018 Suspirie se tient aux côtés de Philip Kaufman Invasion des voleurs de corpsJohn Carpenter La chose et celui de David Cronenberg La mouche comme l’un des rares remakes d’horreur qui surclasse réellement l’original.

Si vous voulez savoir pourquoi, continuez à lire ici.

Garçon du ciel

(Sortie : 26 octobre 2022)

Garçon du ciel
Garçon du ciel

Le cinéaste suédo-égyptien Tarik Saleh a reçu à la fois le prix François Chalais et le prix du meilleur scénario au Festival de Cannes 2022 pour Garçon du cielou Conspiration du Caire comme on l’appelait dans la plupart des pays anglophones. Pourtant, malgré cette distinction et le fait qu’il soit l’un des films les plus forts de la compétition cette année-là, le film ne reçoit pas les éloges qu’il mérite.

C’est l’histoire tortueuse d’un jeune étudiant, Adam (Tawfeek Barhom), qui fréquente la meilleure école religieuse du Caire, l’Université Al-Azhar. Là, il se retrouve piégé dans un labyrinthe de corruption née de la recherche du prochain grand imam du pays. Ayant été recruté comme taupe par le colonel Ibrahim (Fares Fares), un représentant obscur de l’agence de sécurité de l’État, la tâche d’Adam est de rendre compte en secret de toutes les opinions politiques subversives des imams.

Le film impressionne par sa description audacieuse de la corruption institutionnelle et religieuse en Égypte et par son ton anticlérical. D’ailleurs, il devrait ravir les amateurs d’un bon thriller d’espionnage, comme Garçon du ciel se déroule comme un roman de John LeCarré mêlé à Tous les hommes du président. Vous vous rongerez les ongles jusqu’à la toute dernière scène (et poétique).

Voilà, nous l’avons.

Faites votre choix et joyeux 299e jour de votre année de visionnage de films.

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