Country Garden, le plus grand constructeur du marché immobilier chinois, n’a pas pu pour la première fois payer 15,4 millions de dollars d’intérêts sur ses obligations en dollars.
Le promoteur immobilier chinois Country Garden n’a pas payé les intérêts d’un billet de 500 millions de dollars (472 millions d’euros) arrivant à échéance en 2025, dernier signe de détresse du secteur immobilier chinois.
Le délai, y compris un délai de grâce de 30 jours après avoir manqué le délai initial du 17 septembre, pour payer les intérêts de 15,4 millions de dollars a été adopté la semaine dernière. Par conséquent, l’événement « constitue un cas de défaut », selon un avis aux détenteurs du fiduciaire Citicorp International vu par Bloomberg News.
La société a averti ses créanciers au début du mois qu’elle ne serait pas en mesure de rembourser un prêt distinct de 470 millions de dollars de Hong Kong (57 millions d’euros), expliquant que ses ventes étaient soumises à une « pression remarquable ».
Les actions de Country Garden ont perdu plus des deux tiers de leur valeur cette année.
La nervosité autour de l’entreprise a fait naître des rumeurs selon lesquelles son fondateur et son président auraient tous deux quitté la Chine, mais ces affirmations ont été rejetées dans un communiqué de l’entreprise à la fin de la semaine dernière.
Le constructeur, l’un des promoteurs les plus endettés au monde, est désormais probablement confronté à l’une des plus grandes restructurations jamais vues dans le pays, selon Bloomberg.
Après le défaut et la restructuration de la société immobilière chinoise Evergrande, la société immobilière la plus endettée au monde, les finances fragiles de Country Garden constituent le dernier coup porté au marché immobilier chinois qui, avec les industries connexes, représente environ 20 % du produit intérieur brut de la deuxième société immobilière mondiale. -la plus grande économie.
Suite à la note de Citicorp, les comités de détermination des dérivés de crédit se réuniront pour déterminer si un défaut de paiement s’est produit. Si tel est le cas, cela ouvre la porte à l’entrée en vigueur des contrats d’échange sur défaut de crédit, qui sont utilisés par les traders pour se protéger contre le non-paiement d’un gouvernement ou d’une entreprise en cas de défaut.